110 kms, 900 m de dénivelé positif.

Rude journée, qui a commencé très tôt au cris des mouettes rieuses, crieuses, râleuses, chieuses. Camping cher, 21€, pas très agréable, avec un accueil au diapason des mouettes. C'est confirmé, je n'aime pas la Méditerranée.

Direction Sète et sa plage. Il faut avoir l'oeil pour passer les nœuds de routes et les canaux en tous sens. Le fléchage fait ce qu'il peut. Merci le GSM.

Côté droit, la route avec déjà des bouchons et ce bruit permanent, et à gauche, la lagune et ses flamands roses, insensibles à nos chimères humaines.

Je vais faire ma BA. Réparation express d'un pneu crevé sur un VTT. Maman et sa fille font le tour de l'étang de Thau.

Sète ? C'est chaud, pour entrer et pour sortir. Entre les rues et les ponts à sens unique, il y a matière à se perdre. Ville + sud, ça me gave vite.

Heureusement que j'ai chargé une trace sur mon GSM, car à partir de Mèze, je m'engage dans la garrigue et les petites routes sans âme qui vive. J'ai chiné de l'eau avant de m'engager. Pas une flèche, pas un panneau. Je m'inquiète un peu pour le camping. Foz ? Oui monsieur c'est ouvert. 25 kms ? Nickel, ça va le faire.

Ça grimpe, grimpe, grimpe, à commencer par le bourg de Roujan qui verra passer le tour de France en haut de ses 2 kms de montée. Et la montée vers le camping sera au diapason, 300 m de dénivelé sur 5 kms. Je peste. Mais ça vaut le coup, un camping en pleine brousse. Et un patron qui offre la première tournée. Demain ? Je ne sais pas, mais ce sera sans doute plus facile.