94 kms

Belle étape de plat qui a fait exploser le peloton.

Un peu de pluie hier soir et cette nuit, et elle est annoncée pour 7h00. À 6h30, c'est plié, et je vais prendre mon petit déjeuner à l'accueil sous la tonnelle. Juste à temps avant un gros grain.

J'en profite pour faire la causette avec un jeune anglais, habitant les Pyrénées et qui voyage en vélo couché 5 vitesses. Un vieux truc qui date des débuts du vélo couché et qu'on dirait conçu à partir d'un vélo enfant. Ce n'est pas confortable et dans les côtes, il pousse...

C'était un temps de douce Irlande, la pluie va m'accompagner toute la matinée, avec de brèves interruptions où elle est remplacée par un crachin épais.

Le tout agrémenté d'un vent inamical.

Particularité de cette portion, beaucoup de pistes en stabilisé, bien collantes avec la pluie. Mon fier destrier est salé comme un cochon.

Mais aussi plein de jolis coins dans les marais et plein de toboggans dans les bois. Des grimpettes qui font mal aux jambes. Je suis donc un peu cuit en arrivant au camping.

J'ai eu de la chance car demain c'est le super triathlon des sables d'Olonne. Et toute la ville sera bloquée. Je vais trouver une terrasse couverte pour mon café. Le patron s'inquiète, vous allez rouler toute la journée sous la pluie ? Ben nonnn. Elle va stopper bientôt.

Je passe faire quelques photos et taper la causette avec 5 triathlétes à qui je propose de prendre ma roue sans dépasser 40 km/h. C'est sûr, je vais leur couper le vent, mais ils déclinent l'offre.

St Jean de monts, la barre de monts, zone hyper touristique. Il faut naviguer entre les piétons qui grognent quand on indique que la piste piéton est à côté et bien plus jolie.

Je vais chercher ma petite bière, et ce soir, c'est petit salé lentilles , puis reste de fromage, et riz au lait. Bien diététique.

Demain matin je rentre en Bretagne.